Il s’agit dans ce projet de rassembler les études en cours sur différents secteurs, et de leur donner une cohérence globale, afin d’en faire un véritable projet. Pour cela nous avons travaillé essentiellement sur la cohérence du front de mer, considéré comme une épaisseur travaillée en coupe. Le constat de l’impossibilité de faire la ville avec des îlots, qu’ils soient ouverts ou fermés, nous a amenés à définir une sorte de pièce urbaine à grande échelle, qui gère un périmètre plus vaste qu’elle-même et communique ses qualités à un environnement non maîtrisable.
On installe ainsi des continuités et un travail en coupe, des espaces publics qui d’emblée sont définis indépendamment de la circulation. Le périmètre de la place de l’Europe, en particulier, fait l’objet d’un travail où définitions architecturale et urbaine se complètent.
Le plan directeur retenu se borne finalement à enregistrer alignements, gabarits et îlots. C’était d’ailleurs déjà le cas dans la partie de l’étude mise en gris. La partie « moderne » est en bleu.